Un peu d’histoire.
L'expression de "droits humains" est d'origine récente. La formule, d'inspiration française, nous vient des dernières décennies du 18ème siècle. Même si l'idée d'une loi ou d'une législation pour définir et protéger les droits des hommes est très vieille.
En 1789, et plus précisément le 26 août de cette année, l'Assemblée constituante française a voté à l'unanimité pour un ensemble de principes considérés comme essentiels dans les sociétés humaines sur lesquelles se baseront la Constitution française (1791), puis de nombreuses constitutions modernes. Ces principes, énoncés en 17 articles, intègrent la "déclaration des droits de l'homme et du citoyen". Cette déclaration, bien que positive, ne prendra en compte les droits des femmes qu'un siècle plus tard.
Cette déclaration introduit une séries de propositions : tous les citoyens sont considérés comme égaux, le droit à la propriété, à la sécurité, à la liberté, à résister à l'oppression, à la liberté d'expression et de presse et le libre exercice des droits naturels... et d'autres droits inhérents à l'homme.
A cette époque, on commençait à rédiger les constitutions de caractère libéral qui protégeaient les droits civils et politiques, on cherchait la protection des libertés et de la vie. Cette étape est appelée « Droits de première génération », droits fondamentaux relatif à l’individu où l’on voit une décroissance de l’absolutisme monarchique.
Par la suite, la conception des droits de l’homme évolue en donnant comme réponse, une nouvelle période où apparaissent de nouvelles idéologies, de nouvelles réalités sociales, y compris le communisme ainsi que les révolutions industrielles. Cela impliquedonc de nouvelles définitions des droits de l’homme inviolable à l’être humain.
Apparaissent alors, « Les droits de la deuxième génération », qui comprennent spécifiquement les droits économiques et sociaux, dont l'espoir était d'améliorer les conditions de vie au sein de la société, économiquement et culturellement, ce qui nécessite une extension
Nous pouvons employer quelques exemples :
• La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, approuvée par les Nations Unies le 10 décembre 1948.
• La Déclaration de Droits de l'Enfant, de 1959.
• La Convention sur les Droits Politiques de la Femme, de 1954
• La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination de la femme, de 1979.
• La Convention contre la torture et d'autres traitements ou de cruelles peines inhumaines ou dégradantes, de 1984.
• La Convention sur les Droits de l'Enfant, de 1989.
Ces nouveaux droits qu'on surnomme des « Droits de la Deuxième Génération » ont à accomplir une forme sociale. Ainsi, l'individu doit les exercer avec un sens ou une fonction sociale.
Plus récemment, il y a eu l'apparition de nouveaux défis. Des défis qui mènent l'être humain à une crise de son propre modèle existentiel et devant lesquels il se doit de donner une réponse. Nous sommes face aux "Droits de la Troisième Génération". Ce sont les Droits de l'Homme, intégrés au droit à la préservation de l'environnement, au Développement Economique de tous les peuples, au droit à la paix, aux Ressources Naturelles, au Patrimoine Culturel et Artistique, etc.
Nous voyons que les nécessités de la vie humaine croissent, elles s'intensifient et demandent une meilleure qualité de vie. Tout cela a un reflet dans les Droits de l'Homme qui se doivent d'être plus qu'une simple reconnaissance « d'Homme blanc occidental ». Ils sont alors devenus de fervents combattants pour le respect de l'autre, des groupes (comme des femmes et les enfants), ainsi que d'autres cultures non occidentales. Ils travaillent également pour assurer le respect de notre environnement, ou encore la paix
Tout cela étant dans le but de tendre vers une meilleure qualité de vie et un développement des diverses cultures.
L'Association AINDESOS se situe chez cette Troisième Génération de DROITS, et nous essayons d'unir la nouvelle génération de droits qui se dirige également aux femmes et aux enfants de n'importe quel domaine culturel ou ethnique, comme le respect pour les Ressources naturelles, l'Environnement et le Patrimoine humain.
Association pour l’interculture
Et le
Développement durable
Les finalités de l’association dans nos instituts sont :
Art.n° 6.- Finalités:
Les objectifs de l’associationseront:
1) L’objectifgénéral de l’associationestconstruitautour de la défense des intérêts de sesmembres. Ces droitsserontreconnus à toutepersonnesansexception, ni distinctionoudiscriminationpourmotifsd’ethnies, couleur, sexe, langue, religion, opinionspolitiques ,d’originenationaleousociale, de position économique, de naissanceoud’autresconditions.
2) Servir de médiateur entre les diverses cultures, ethies, religionsoucroyances en facilitantl’exposition, difusión et échangesd’opinionsainsi que des expériences sur les thèmesculturels, éducatifs, artistiques, environnemental, d’actualitéspolitiques, historiquesect…en servant detribune à la formation de ses partenaires, desesmembres et des invitésdans un climatpermanent de paix, de tolérance, d’indépendance et de démocratie.
3) Se compromettre à favoriserl’intégration total des citoyens de tout le monde, en aspirantdans le futur à une intercultureriche et complète.
4) Defendre les intérêtsgénéraux et développer les droits des membres de l’entité.
5) Promouvoir la médiationcomme une voiepacifistepour la résolution des conflits.
6) Investir, publier et divulguerdifférentsthèmesquisont en relationavecl’interculture.
7) Participerdansquelquesactivitésdontl’objectif será de répandre les valeures, les attitudes et les pratiques favorables a la convivialitéinterculturellequelquesoit le milieu social oupolitique.
8) Etablir des relationsavec des organisations et des associationsquiont des objectifscommunsavecl’association, comme la médiation et l’imigration et aveclesquelsnouspouvonsréaliser et colaborer en coopérationnacionale et internationale.
9) Cohabitationinterculturelle.
10) Intervenir dansdiférentessituations, quandl’onrencontre des oportunitéspourl’association, danslaquelle la médiationinterculturellesera une cause optimistepourrésoudre les conflits.
11) Prévenir le surgissement et le développement de conflitsquifavorise la cohabitationinterculturel, dénoncer les attitudes et pratiquesquiafectent la cohabitationpacifiste en mileuxinterculturels.
12) Promouvoir des accions durables avecl’environnement de la planète.
13) Favoriserl’intégration et la promotion social, par le travail et la culture des imigrés et des réfugiés, en renforçant son développementpersoneldans la sociétéd’acceuil en prétendant la réussite de son autonomie.
14) Ofrirl’information, l’orientation et la médiationinterculturelle et familiale à tous les imigrés et réfugiésaveclesquelsnousrentrons en contact.
15) Faire prendreconscience à nos sociétés que le futurrésidedansl’interculture, c’est à dire, la promotiond’unmodèleéducatifquifournit en enrichissementculturel des citoyensreconnaissant et respectant la diversité, à traversl’échange et le dialogue, pourdévelopper une sociétédémocratique basé sur l’égalité, la tolérance et la solidarité.
16) Favoriser une relationinterculturellequi facilite l’intégraiondepuis la formation intégrale des individus.
17) L'éradication des "ghettos", quiempêchent le développementhumain et social des personnesquiviventdans ces situations de marginalisation.
18) Favoriserl’incorporation des jeunes et des adultes à travers des ateliersprofesionnelsgéré par l’association elle même et par d’autresorganismes.
19) La collaborationavecd'autresentités etorganisationsquitravaillentcontre la marginalisation, la xénophobie et le racisme, en faveur de l'intégration entre les diverses cultures.
20) La promotion du sport commed'instrumentd'intégration, en considérant le travailcoopératifpouratteindredes buts,est un mécanismepuissant de cohésion entre des groupesinterculturels.
21) Coopérationaudéveloppement
22) Organiser des conférences, des réunionsinformelles, des tables rondes outoutautretype de réunionquisert de forum à l’association, l'information, la colloque, la discussion et le débat sur des sujetsd'intérêtauxjeunes et à d'autrescollectifs
23) Se dirigervers les PouvoirsPublicspour les informer des prétentions des intervenants, en sollicitant et en participantaux mesures pertinentes pourrésoudre les problèmes, Artistiques, Éducatifs, de travail, Économiques, Environnemental, de caractère Social, Culturel, etc..qui les afectent le plus souvent.
Traductionréalisée par Laura RICHARD